Selon les conclusions de recherches scientifiques, la santé physique influe sur la santé cérébrale. L’activité physique permet aux gens de conserver leur santé physique et d’avoir une meilleure qualité de vie.
Au vu des résultats des recherches, on constate régulièrement que les personnes ayant un trouble neurocognitif qui font régulièrement de l’activité physique ont plus de chance de conserver leurs fonctions cognitives, de continuer à faire leurs activités quotidiennes et de vivre chez elles.
Le sang et l’oxygène qui affluent vers le cerveau affectent le fonctionnement du cerveau. Si votre système cardiovasculaire fonctionne bien, votre cerveau recevra plus de sang et d’oxygène. L’activité physique accroît la circulation du sang et de l’oxygène vers le cerveau et améliore la santé cardiaque. Elle peut aussi vous aider à conserver la force et la mobilité nécessaires pour effectuer vos activités quotidiennes.
La nourriture est le carburant du cerveau. Le cerveau a besoin de suffisamment des bons types de carburant pour fonctionner à son meilleur. Votre alimentation a un effet sur les substances chimiques que votre corps fabrique, dont les substances chimiques cérébrales connues sous le nom de neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs sont essentiels au bon fonctionnement de notre cerveau.
Le sommeil est aussi important pour la santé cérébrale. Les scientifiques pensent qu’un important nettoyage du cerveau se produit durant le sommeil, notamment par la détoxication cérébrale. De plus en plus de données probantes montrent que dormir au moins sept heures par nuit permet de réduire le risque de contracter un trouble neurocognitif. Dormir de façon excessive, disons plus de 10 heures par jour, peut signaler un problème médical.
Les personnes qui ont peu de problèmes de santé et de facteurs de risque de maladie cardiaque (c’est-à-dire, elles ne fument pas, n’ont pas de surplus de poids, n’ont pas un niveau de cholestérol élevé, ni de diabète) risquent moins de contracter un trouble neurocognitif. Il est possible que la gestion de la santé et des facteurs de risque de maladie cardiaque puissent ralentir la détérioration de l’état des personnes ayant un trouble neurocognitif.