L’un des aspects de la réflexion affecté par le trouble neurocognitif est la perception sensorielle.
C’est-à-dire que la personne ayant un trouble neurocognitif peut avoir une bonne vue (ou une vue rectifiée par des lunettes), mais que son cerveau a de la difficulté à convertir les signaux reçus par ses yeux en image sensée. Elle peut, par exemple, avoir de la difficulté à percevoir la profondeur, soit la distance à laquelle une chose se trouve. Elle peut aussi avoir de la difficulté à prendre un objet, surtout si l’arrière-plan est de la même couleur, ombragé ou décoré de motifs.
Par exemple, Erik avait l’habitude de mettre les habits de Mary sur le lit le matin et Mary se fâchait souvent, en disant : « ce n’est pas très utile s’il n’y a pas de sous-vêtements! ». Exaspéré, Erik disait ensuite : « C’est là, juste en face de toi ». Un ergothérapeute a ensuite fait remarquer que Mary avait de la difficulté à voir les des habits blancs sur des draps blancs. Ils ont résolu le problème en mettant les vêtements sur une couverture de couleur différente.
Les personnes ayant un trouble neurocognitif peuvent aussi avoir de la difficulté à interpréter l’information visuelle face à un miroir ou à des surfaces brillantes ou humides réfléchissantes ou lorsqu’elles sont éblouies. Sara a découvert qu’il lui était pratiquement impossible de marcher sur le tapis à motifs tourbillonnants de la bibliothèque sans un bras pour la stabiliser.
Les changements de perception peuvent aussi modifier la façon dont les personnes ayant un trouble neurocognitif entendent, touchent, sentent et goûtent.
Apprenez des autres
Vous trouverez dans cette brochure rédigée par un groupe de personnes ayant un trouble neurocognitif des renseignements utiles à propos de ces changements ainsi que des recommandations pratiques pertinentes. Cette brochure est disponible seulement en anglais.