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the future

2.12 Comment gérer les préjugés des autres

Stratégies sur la façon de gérer les préjugés des autres concernant votre trouble neurocognitif.

Gérer les préjugés des autres

En règle générale, les amis et les membres de la famille sont tout à fait disposés à aider une personne atteinte d’un trouble neurocognitif.  

Cependant, des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif nous ont dit avoir été parfois traitées différemment en raison de ce trouble. Elles nous ont aussi donné quelques stratégies sur la façon de gérer ces préjugés.

Un préjugé signifie que d’autres personnes ont une attitude négative envers vous parce que vous avez un trouble neurocognitif.  

Comment faire face à la stigmatisation des autres parce vous êtes atteint d’un trouble neurocognitif.

Voici certains exemples que les gens nous ont communiqués:

Parfois, au lieu de parler directement à la personne atteinte d’un trouble neurocognitif, la personne en question parlera comme si celle-ci n’était pas là. Ce genre d’attitude donne à la personne atteinte d’un trouble neurocognitif l’impression d’être invisible ou ignorée.  

Dans ce genre de situation, certaines personnes atteintes d’un trouble neurocognitif décident de se joindre à la conversation, même si elles n’y ont pas été directement invitées. D’autres demandent à leur proche aidant de leur faire prendre part à la conversation, en disant, par exemple, « Peut-être que Sarah peut répondre elle-même à cette question ». Ces deux stratégies font que la personne atteinte d’un trouble neurocognitif peut davantage participer à la conversation. 

Les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif sont parfois mises en marge d’une activité à laquelle elles auraient auparavant pris part ou été invitées. À cause de cela, elles se sentent exclues ou isolées.

Les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif pourraient parler à la personne chargée d’organiser l’activité et lui demander d’être incluse.  Elles peuvent aussi le demander indirectement, en passant par un tiers.  Une conversation de ce genre peut aider l’autre personne à comprendre un peu mieux les troubles neurocognitifs. Il peut aussi être utile de discuter de la façon dont on peut modifier l’activité, ou choisir une autre  activité, pour mieux accommoder la personne atteinte d’un trouble neurocognitif (par ex., une personne peut l’aider à tenir le pointage au golf, ou le groupe décide de jouer aux boules sur pelouse).  Ces stratégies peuvent faire en sorte que la personne atteinte d’un trouble neurocognitif sera automatiquement incluse la fois suivante.  

Certaines personnes atteintes d’un trouble neurocognitif nous ont dit que des amis avaient disparu après leur diagnostic de trouble neurocognitif. Elles sont parfois très déçues parce qu’un ami proche cesse de les appeler ou de leur rendre visite. Elles se sentent, de ce fait, seules. 

Il leur arrive parfois de communiquer avec ces amis pour leur montrer qu’elles souhaitent passer du temps avec eux. Ou alors, elles demandent à un autre ami d’agir comme intermédiaire pour les encourager à rester en contact avec elles. Il arrive que ces stratégies fonctionnent. 

Agir contre les préjugés des autres

Visiter FlippingStigma.com (en anglais) pour agir contre les préjugés des autres. Le site Web était créé par les gens atteints d’un trouble neurocognitif pour aider les autres.

Allez vers la section suivante « Gérer les symptômes et les changements ».

Retourner à l’accueil pour les gens atteints d’un trouble neurocognitif.