Si vous travaillez pour un organisme à titre de salarié ou de bénévole, vous devrez penser à parler de votre trouble à votre employeur. Il se peut que vous craigniez sa réaction, surtout si vous voulez continuer à travailler.
Selon la Charte des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, une personne atteinte d’un trouble neurocognitif jouit des mêmes droits de la personne que n’importe quelle autre personne au Canada.
Regardez la vidéo ci-dessous concernant la Charte des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives (disponible seulement en anglais):
Nations Unies – Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH)
Adoptée en 2006, la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) est un traité sur les droits de la personne. L’objectif de ce traité est de promouvoir et de protéger les droits de la personne et les libertés des personnes handicapées. Les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif font donc partie des personnes dont les droits sont protégés par ce traité. Lorsque le Canada a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations unies en 2007, il s’est engagé à assurer le respect de l’ensemble des droits et des libertés des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif. Cliquez ici pour en savoir davantage.
Un article intéressant : Article 27 – Work and Employment (en anglais)
Ressources humaines
Si votre entreprise a un service des ressources humaines (RH), son personnel devrait être en mesure de vous aider à connaître vos droits au travail et à parler à votre supérieur.
En fonction de vos responsabilités professionnelles, vous pourriez être en mesure de continuer à travailler ou d’adapter votre rôle. Certains employeurs aident les membres de leur personnel atteints d’un trouble neurocognitif et, si nécessaire, leur offrent un poste différent adapté à leurs aptitudes pour qu’ils puissent continuer de travailler. D’autres employeurs, en revanche, sont moins disposés à aider ou sont dans l’impossibilité de faire les ajustements nécessaires.
Il peut être utile de parler de votre diagnostic à vos collègues de travail. Vos collègues auront peut-être remarqué que votre travail a changé. En leur expliquant votre diagnostic et la façon dont ils peuvent vous aider, vous pouvez éviter d’être jugé.
- Vous trouverez peut-être le blogue de Wendy Mitchell concernant son expérience lorsqu’elle a révélé son diagnostic à ses collègues intéressant (disponible seulement en anglais).
Lisez plus
- Lisez la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations unies .
- Lisez Article 27 pour vous aider à connaître vos droits au travail