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3.14 Faire face aux symptômes à la maison

Facteurs dont il faut tenir compte pour demeurer chez soi ou déménager dans une maison de retraite

Un trouble neurocognitif rendra les activités quotidiennes plus difficiles. Pour les personnes âgées, les défis causés par un trouble neurocognitif sont souvent même plus difficiles à cause d’une diminution des forces physiques ou de la mobilité ou d’un autre problème médical.  

Les proches aidants et les membres de la famille craignent souvent pour la sécurité de la personne ayant un trouble neurocognitif surtout si celle-ci vit seule ou que son principal aidant ne vit pas à proximité. Nous parlons dans cet article de ce qu’il est possible de faire pour que la personne ayant un trouble neurocognitif puisse continuer à bien vivre chez elle. 

Demeurer chez soi ou déménager dans une maison de retraite?  

Une question qui revient fréquemment suite au diagnostic est celle de savoir s’il faut demeurer à la maison ou déménager dans un milieu de vie supervisé, comme une maison ou une communauté de retraite. Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas. 

 

Tony et Cherie

Tony et Cherie avaient pris leur retraite et avaient déménagé sur la côte, qui se trouvait à deux heures d’une grande ville où la majorité des membres de leur famille vivaient et où ils consultaient des médecins spécialistes. Il y a quelques années, Tony avait eu une petite attaque d’apoplexie qui avait affaibli de façon permanente un côté de son corps et accru son risque de chute. À plus de 80 ans, et compte tenu du diagnostic de trouble neurocognitif de Cherie, ils se demandent comment ils pourraient demeurer chez eux. Après quelques discussions avec les membres de leur famille, ils ont décidé de déménager dans une maison de retraite plus proche de la ville dans laquelle se trouvait une infirmière disponible 24 heures sur 24.

Ils ont ainsi eu l’occasion d’obtenir de l’aide supplémentaire s’ils en avaient besoin. À ce moment-là, ils craignaient qu’en quittant la demeure qui leur était familière et en s’éloignant de leurs amis, cette rupture soit particulièrement difficile pour Cherie. Maintenant, près de trois ans plus tard, ils sont très heureux de leur décision. Ils ont constaté que les autres membres de la maison de retraite étaient une fantastique source de soutien. Maintenant que Tony et Cherie ne conduisent plus ni l’un ni l’autre, la navette du centre d’achat et les autres moyens de transport qu’ils utilisent pour leurs sorties se sont révélés très utiles pour maintenir leur autonomie. Tony a affirmé qu’ils avaient bien fait de déménager tout de suite après le diagnostic de Cherie, car elle avait ainsi eu le temps de s’adapter à sa nouvelle demeure et de se familiariser avec son nouvel environnement.   

 

Ray et Cliff

Ray et Cliff ont vécu dans leur maison urbaine pendant 30 ans. Ils étaient très proches, connaissaient leurs voisins et fréquentaient régulièrement les cafés et les restaurants du coin. Lorsque Cliff a commencé à perdre la mémoire, ils ont choisi de demeurer chez eux, proches de leur cercle d’amis et de leurs commodités habituelles. Ils ont travaillé avec un ergothérapeute pour effectuer quelques changements dans leur maison afin d’aider Cliff à mieux vivre avec les problèmes de vue qui l’empêchaient de réaliser correctement ses activités quotidiennes. Cliff et Ray étaient très satisfaits de leur décision de demeurer chez eux. Les meubles, les photos et les objets qu’ils avaient recueillis durant 30 ans lors de leurs voyages leur étaient familiers et constituaient pour eux une source de souvenirs heureux. Ray a relevé que s’ils avaient déménagé, ils auraient dû réduire la taille de leur maison. Ils n’auraient pas seulement perdu des choses, mais aussi une source de souvenirs heureux, pour Cliff également.

Action pratique

Étudiez vos options avant de prendre une décision 

Il faut bien réfléchir aux avantages et aux inconvénients d’un déménagement tant pour vous-même que pour la personne ayant un trouble neurocognitif. Parlez à des membres de votre famille auxquels vous faites confiance, à votre médecin de famille ou à une infirmière praticienne, à un travailleur social ou à un conseiller (si possible) et même à un conseiller financier pour obtenir différents points de vue sur les conséquences.