Un système d’entraide solide est efficace pour maîtriser la situation
Un trouble neurocognitif est généralement une affection de longue durée. Vous aurez besoin d’aide pratique et émotionnelle à long terme. Pensez aux personnes que vous pouvez appeler pour obtenir de l’aide et faites une liste. Différentes personnes pourront vous offrir différents types d’aide. Par exemple, il y a peut-être une ou plusieurs personnes que vous pouvez appeler régulièrement, mais une autre personne qui est plus disponible en cas d’urgence. Voici quelques propositions de personnes avec lesquelles vous pouvez communiquer pour obtenir de l’aide. Lisez la liste ci-dessous et commencez à dresser votre propre liste de personnes susceptibles de vous aider :
- Les membres de votre famille, vos amis et vos voisins.
- Un groupe d’entraide pour les proches aidants (demandez aux autres les sources d’aide utiles qu’ils ont trouvées).
- Des professionnels de la santé, dont votre médecin de famille ou une infirmière autorisée, des médecins, des spécialistes et d’autres fournisseurs, comme les ergothérapeutes ou les psychologues, chargés de la personne ayant un trouble neurocognitif.
- Les mécanismes de soutien ou les fournisseurs de services sociaux et communautaires, dont le personnel de votre société Alzheimer locale ou des travailleurs sociaux. Le numéro de téléphone de la Société Alzheimer du Canada est le 1-800-616-8816 (sans frais). Demandez à être aiguillé vers votre société locale.
- Il existe des groupes d’entraide en ligne ou sur Facebook qui peuvent vous permettre de discuter ou de communiquer avec d’autres personnes en tout temps.
- Au fur et à mesure que vous pensez à des personnes, écrivez leur nom et leur numéro de téléphone ou leur courriel et de quelle façon elles peuvent vous être utiles. Proposez à ces personnes de faire partie de votre réseau d’entraide. Vous pourriez être surpris de la générosité des gens.
Une proche aidante nous a dit qu’elle conservait une liste de toutes les personnes susceptibles de l’aider et leurs numéros de téléphone à l’endos de son annuaire téléphonique au cas où elle aurait besoin d’aide en urgence. Iris explique à cet égard :
« Ça me permet d’avoir l’esprit tranquille, car je peux toujours appeler ma fille, mais elle a des adolescents occupés, et il se peut qu’elle ne soit pas toujours disponible. De cette façon, j’ai un plan de secours. »
Planifiez pour ne pas vous épuiser
Servez-vous des systèmes de soutien que vous avez trouvés pour obtenir de l’aide. Vous n’avez pas besoin de tout faire vous-même. Lorsque vous êtes confronté à un nouveau problème, parlez-en aux autres intervenants de votre système de soutien. Demandez de l’aide avant d’être épuisé et habituez-vous à accepter de l’aide lorsqu’on vous en offre. Vous trouverez peut-être l’exercice difficile au départ, mais les autres veulent vous aider de la même façon que vous voulez les aider. Envisagez de prendre régulièrement une pause de quelques heures, quelques jours ou même une semaine pour « recharger vos batteries ».
Prenez soin de vous-même
Il est prioritaire de prendre soin de votre santé et de votre bien-être. Assurez-vous de faire les contrôles nécessaires chez votre médecin, de bien vous alimenter, de faire une activité physique qui vous convient et de dormir suffisamment. Il peut être utile d’écrire trois choses que vous aimez faire, puis de coller cette liste sur votre réfrigérateur pour vous souvenir de les faire régulièrement. Veillez à conserver vos relations sociales. Si vous ne pouvez pas rencontrer les gens en personne, appelez-les ou parlez-leur par vidéo sur FaceTime, Skype ou Zoom.
Trouvez de l’aide pour gérer les symptômes et les comportements
Les changements qui affectent les capacités ou la personnalité de la personne ayant un trouble neurocognitif peuvent être physiquement et émotionnellement stressants et contribuer à provoquer de la dépression chez le proche aidant. Essayez d’obtenir de l’aide suffisamment tôt pour comprendre l’origine des symptômes et la façon dont vous pouvez les gérer efficacement. Vous trouverez plus de détails dans la section « Gérer les symptômes et les changements ».
Pratiquez la pensée positive
- Écrivez trois choses que vous aimez et qui vous « nourrissent » et pratiquez-les. Vous pouvez coller cette liste sur votre réfrigérateur à titre d’aide-mémoire.
Communiquez avec la Société Alzheimer de votre région
Les membres du personnel vous écouteront et vous orienteront dans la bonne direction. Certaines sociétés locales offrent des services de counselling gratuits.
Pour trouver la Société Alzheimer de votre région, cliquez sur le lien de votre province ci-dessous. Dans le coin supérieur gauche de la page, vous pouvez cliquer sur « Changer de société » et sélectionner la section de votre région.
- Alzheimer Society of British Columbia : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Alberta and Northwest Territories : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Saskatchewan : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Manitoba : Cliquez ici
- Société Alzheimer de l’Ontario : Cliquez ici
- Société Alzheimer du Québec : Cliquez ici
- Société Alzheimer du Nouveau-Brunswick : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Prince Edward Island : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Nova Scotia : Cliquez ici
- Alzheimer Society of Newfoundland and Labrador : Cliquez ici
Appelez au numéro sans frais : 1-800-616-8816, et demandez à être transféré à la société de votre région
Apprenez à gérer les comportements problématiques
- L’Appui pour les proches aidants est une ressource pour les proches aidants. Le site Web de cet organisme contient des recommandations sur la façon de gérer les comportements problématiques, comme l’égarement ou l’agressivité. Cliquez ici
- Cette vidéo de Radio-Canada avec un médecin spécialiste, un psychologue et deux proches aidant explique comment apparaissent les comportements problématiques et comment les gérer. Cliquez ici
Parlez à votre médecin de famille ou à une infirmière autorisée
- Parlez à votre médecin de famille ou à une infirmière autorisée de ce que vous ressentez et demandez lui de vous aiguiller vers un service de counselling. Vous pouvez aussi lui demander quels médicaments peuvent vous aider.