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2.10 Faire part du diagnostic aux employeurs

Il se peut que vous ayez besoin d’opérer des changements dans votre milieu de travail pour pouvoir continuer à vous occuper de la personne ayant un trouble neurocognitif.

Si vous-même ou la personne dont vous prenez soin continuez à travailler pour un organisme à titre de salarié ou de bénévole, vous devrez penser à en parler à votre employeur. Il se peut que vous craigniez la réaction de l’employeur, surtout si la personne ayant un trouble neurocognitif veut continuer à travailler ou si vous, en tant que proche aidant, avez besoin de plus de congés. Vous devrez peut-être demander des accommodements ou une modification de votre horaire de travail, par exemple, pour pouvoir aider régulièrement la personne ayant un trouble neurocognitif. 

Parlez de vos responsabilités d’aidant avec votre employeur et ayez une discussion ouverte concernant vos demandes en matière d’accommodement. Si possible, ayez ces discussions bien avant la date à laquelle vous aurez besoin de vous absenter du travail. Faites preuve de créativité avec votre employeur pour élaborer un plan souple assorti de solutions pratiques et raisonnables pour toutes les personnes concernées. Prévoyez des réunions de suivi régulières avec votre employeur pour discuter des changements ou des problèmes au fur et à mesure qu’ils surviennent concernant l’équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle. 

Voici, par exemple, la façon dont Ellen a géré sa situation en tant que proche aidant de ses parents : 

L’hiver dernier, le père d’Ellen a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif la même semaine que sa mère est tombée sur la glace et s’est cassé le bras. Ses parents avaient besoin d’aide. Comme Ellen habite à quelques heures de ses parents, elle a dû apporter des changements à son travail et à sa vie pour offrir à ses parents l’aide dont ils avaient besoin. Lors de leur rencontre, elle-même et son superviseur ont décidé qu’Ellen pourrait travailler quatre jours par semaine, une semaine sur deux. Ellen nous a confié que « l’horaire était parfois bien rempli et le trajet supplémentaire en voiture n’était pas toujours pratique, mais cela m’a permis de vivre avec mes parents à temps partiel pour pouvoir les aider. Je rencontrais souvent mon superviseur pour discuter de la façon dont ces changements fonctionnaient pour nous deux ».  Bien que cela n’était pas toujours facile, Ellen a tiré le meilleur parti de sa situation. 

Si votre entreprise a un service des ressources humaines (RH), son personnel devrait pouvoir vous aider à connaître vos droits au travail et à parler à votre supérieur de vos responsabilités d’aidant. Si vous êtes syndiqué, communiquez avec votre représentant syndical pour connaître les conditions de la convention collective applicable à votre situation. 

Vous pourriez aussi vouloir parler à vos collègues de votre rôle de proche aidant.  

Pour en savoir plus