La pensée d’avoir un trouble neurocognitif peut être plus handicapante que les symptômes eux-mêmes
Par exemple, les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif peuvent ressentir de vifs sentiments de deuil et de chagrin et se faire constamment du souci pour elles-mêmes, pour leur avenir, leur famille ou leurs amis.
Ces sentiments et ces pensées peuvent les empêcher de prendre part à des activités qu’elles aiment. En surmontant ces sentiments, la personne peut recommencer à profiter à nouveau de la vie. En effet, si elle cesse ses activités, ses symptômes risquent d’empirer, car l’activité est bonne pour le cerveau.
Il arrive que les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif se sentent embarrassées ou aient honte d’être atteintes de ce type de trouble.
- Elles peuvent avoir l’impression que c’est de leur faute (ce n’est pas le cas), ou craindre que les gens aient pitié ou se moquent d’elles si elles se comportent différemment.
- Les personnes qui entretiennent ces craintes risquent d’éviter les membres de leur famille, leurs amis et leurs activités.
- Un trouble neurocognitif est une maladie chronique, au même titre que le diabète ou l’arthrite.
- Il ne faut pas en avoir honte. N’importe qui peut en être atteint.
Lire l’article sur la destruction des mythes et des stéréotypes concernant les troubles neurocognitifs.
Lorsqu’elles se font du souci ou broient du noir, certaines personnes y remédient en en parlant. Elles peuvent en parler à une personne de confiance qu’elles connaissent ou à un professionnel hors de leur cercle social.
Le fait de parler de ce que vous pensez des troubles neurocognitifs vous aidera à mettre ces pensées et ces sentiments en perspective. Une fois partagés, ces sentiments peuvent devenir moins intenses et vous sentirez probablement plus de soutien de la part d’autres personnes.
Certaines personnes préfèrent remédier à leurs soucis et à leurs sentiments négatifs en écrivant ce qu’elles ressentent.
- Le fait d’écrire ses pensées et ses sentiments peut aussi aider à les mettre en perspective et favoriser l’établissement de sentiments moins vifs.
- En sortant ces pensées et ces sentiments de votre tête pour les mettre sur papier, vous vous en ferez une idée plus claire et vous les maîtriserez mieux.
Inscrivez vos pensées et vos sentiments
Inscrivez dans un journal ou un carnet ce que vous ressentez concernant le fait d’avoir un trouble neurocognitif. Si vous ne savez pas par où commencer, écrivez une lettre à votre « futur vous-même » ou à quelqu’un que vous aimez.