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2.3 Lorsque les sentiments commencent à vous accabler 

Les sentiments, s’ils sont intenses, risquent de vous accabler s’ils demeurent longtemps sans être traités.

Certains proches aidants disent avoir ressenti une intense tristesse, alors que d’autres ont eu peur de la colère et de l’amertume qu’ils ont ressenties envers la personne ayant un trouble neurocognitif. Parlez de ce que vous ressentez à votre médecin de famille ou à une infirmière praticienne.  

Les proches aidants, surtout les épouses et les conjointes, risquent plus de souffrir de dépression. Suite à des études, on a constaté que la moitié des femmes qui prenaient soin d’une personne ayant un trouble neurocognitif succombaient à la dépression à un moment ou à un autre. Cette dépression peut se manifester par de la tristesse ou de la mélancolie, par un souci ou un stress constant, par des pleurs plus fréquents, par une fatigue accablante, par des problèmes de sommeil (soit de la difficulté à s’endormir ou à demeurer endormi, soit un réveil trop précoce), et par une perte d’intérêt vis-à-vis des choses auparavant passionnantes. La dépression n’est pas un signe de « faiblesse » ou de lacune personnelle; il s’agit d’un problème de santé réel qu’il est possible de traiter.  

Si vous avez besoin d’aide pour surmonter de la dépression et/ou de l’anxiété : 

  • Parlez de ce que vous ressentez à votre médecin de famille ou à une infirmière praticienne. Ces personnes pourront éventuellement vous aiguiller vers un service de counselling, ou un spécialiste qui a l’habitude d’aider les gens chargés de prendre soin d’une personne ayant un trouble neurocognitif, comme un psychologue ou un travailleur social. Les services de counselling sont parfois couverts par votre assurance ou offerts dans le cadre du programme d’aide aux employés, si vous êtes employé.  
  • Demandez à votre médecin de famille ou à une infirmière autorisée si des médicaments contre la dépression et/ou l’anxiété pourraient peut-être vous aider. 
  • La Fédération des Sociétés Alzheimer du Québec a élaboré une brochure pour vous aider à préserver votre santé et votre bien-être: pour réduire le stress de l’aidant.
  • Pour en savoir plus sur les services en santé mentale offerts au Canada, communiquez avec l’Association canadienne pour la santé mentale, au 416-646-5557, ou visitez le site Web de l’Association.
  • Bien que vous puissiez ressentir une intense tristesse, le fait de vous occuper d’un membre de votre famille ou d’un ami peut être une expérience gratifiante.
  • Certaines personnes nous ont dit qu’elles chérissaient le temps qu’elles passaient à prendre soin d’une personne ayant un trouble neurocognitif, car cela leur donnait l’impression de donner au suivant et était pour elle un moyen de témoigner d’une tradition de compassion et d’entraide.
  • L’offre de soins peut donner un sens à la vie d’un proche aidant, surtout si ce dernier a le sentiment d’offrir d’excellents soins.
  • Le fait de trouver un sens aux activités quotidiennes liées à la dispensation des soins et d’être conscient de la valeur de ces soins peut réduire le stress, atténuer la dépression et accroître le sentiment de satisfaction. 

Parlez à votre médecin de famille ou à votre infirmière praticienne

Parlez à votre médecin de famille ou à votre infirmière praticienne de ce que vous ressentez et demandez-lui de vous orienter vers un service de conseil. Vous pouvez également demander si des médicaments peuvent vous aider.

Passez en revue les ressources qui peuvent vous aider

Pour en savoir plus sur les services en santé mentale offerts au Canada, communiquez avec l’Association canadienne pour la santé mentale, au 416-646-5557, ou visitez le site Web de l’Association.