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2.5 Parler d’un diagnostic de trouble neurocognitif 

L’ouverture d’esprit et l’honnêteté peuvent vous aider à exprimer vos sentiments et permettre aux autres de vous aider. 

Parler du diagnostic avec la personne qui vient juste de le recevoir peut être un pas en avant positif. Un dialogue ouvert et sincère peut vous aider à exprimer vos sentiments et à vous entraider. Le fait de parler du diagnostic et de prévoir ensemble la façon dont vous allez vous adapter aux changements que le trouble neurocognitif apportera vous permettra de trouver clairement la voie à suivre.  

Discutez pour décider à qui, comment et quand vous parlerez du diagnostic.  

Le dialogue vous permet de prendre d’importantes décisions pour l’avenir, notamment en ce qui concerne le type de traitement ou de soin que la personne ayant un trouble neurocognitif souhaite obtenir et le type d’aide dont chacun de vous a besoin maintenant. Le dialogue peut vous aider à vous sentir mieux fixé concernant les décisions juridiques et financières à venir. Si vous évitez de parler du trouble neurocognitif, vous risquez de vous sentir tous les deux isolés et seuls, même dans une relation forte.   

Ce peut être une conversation difficile au début, mais le fait de parler du trouble neurocognitif peut favoriser la régulation de la situation. 

Joseph savait que sa femme, Esther, envisageait avec crainte son avenir avec un trouble neurocognitif. Elle hésitait à en parler ou à informer ses amis et les membres de sa famille de son diagnostic.

Joseph a commencé la conversation en disant :

« Tu sais que ta mémoire pose problème depuis quelque temps.  Pouvons-nous parler de la façon dont nous pouvons y remédier ensemble? » 

Esther était réticente, mais Joseph a insisté sur le fait qu’ils avaient toujours réglé les problèmes ensemble, et ce problème n’était en rien différent. Grâce à ce réconfort, Esther s’est progressivement ouverte à Joseph et a moins craint de planifier leur avenir ensemble. 

Betty et son mari ont trouvé qu’il était utile de faire du trouble neurocognitif une troisième personne dans leur maison; c’est « M. trouble neurocognitif » qui se faisait blâmer, et non pas son mari, Alec, si des choses étaient déplacées ou omises.

Betty a déclaré : « nous pouvons nous fâcher contre le trouble neurocognitif, et même en rire sans qu’Alec ait l’impression que c’est de sa faute. »