Il peut être utile de dire à vos autres fournisseurs de soins de santé ou de services sociaux que la personne dont vous prenez soin a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif. Il s’agit notamment du dentiste, de l’optométriste ou, si vous allez à l’hôpital, des médecins et des infirmiers qui s’y trouvent. En effet, la majorité des fournisseurs de soins de santé ont besoin de connaître vos antécédents médicaux exacts pour vous offrir les meilleurs soins. Il faut donc qu’ils sachent que la personne dont vous prenez soin a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif.
Lorsque vos fournisseurs de soins de santé ou de services sociaux savent que la personne dont vous prenez soin a un trouble neurocognitif, ils peuvent adapter les services qu’ils offrent ou faire des concessions pour vous aider. Par exemple, si la personne ayant un trouble neurocognitif souhaite aller seule à ses rendez-vous, elle peut demander un résumé écrit du rendez-vous qui inclut les choses qu’elle devra faire ensuite, comme des tests sanguins ou une radiographie. Elle peut demander un rendez-vous plus long ou la possibilité d’être accompagnée par vous, son proche aidant.
Les fournisseurs de soins de santé ou de services sociaux veilleront à la confidentialité de vos renseignements personnels, y compris de votre diagnostic.
Les fournisseurs de soins de santé ou de services sociaux n’ont pas tous de l’expérience concernant les troubles neurocognitifs. Certains proches aidants nous ont dit qu’ils devaient parfois renseigner leurs fournisseurs à ce sujet. Voir la section 2.12 pour savoir comment faire preuve de fermeté face aux fournisseurs de soins de santé concernant un trouble neurocognitif.
Il peut également être utile de communiquer le diagnostic aux autres professionnels chargés de la planification financière et juridique de la personne ayant un trouble neurocognitif, comme les comptables ou les avocats.
