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2.1 De vives émotions après l’annonce du diagnostic

Les proches aidants disent avoir ressenti de vives émotions après qu’une personne de leur entourage ait reçu un diagnostic de trouble neurocognitif.

Tout le monde réagit différemment

Quelle que soit votre réaction, il faut parfois du temps pour que ces sentiments s’apaisent.

Deborah a décrit « une immense vague d’émotion ».

Natalie a déclaré que « c’était un soulagement de mettre un nom sur ce qui se passait ».

Joseph a eu l’impression que « son univers s’était écroulé ».

Charles a affirmé qu’elle « avait immédiatement voulu protéger son mari, et qu’elle s’était inquiétée de sa réaction ».

 Sanjay s’est sentie « vraiment fâchée du contrat que la vie leur avait donné ».

Certains proches aidants nous ont dit qu’ils avaient eu un choc ou s’étaient sentis paralysés lorsqu’on leur avait dit qu’une personne de leur entourage avait un trouble neurocognitif.  

Presque tous les proches aidants avec lesquels nous avons parlé ont dit avoir ressenti de vives émotions lors de l’annonce du diagnostic. Bon nombre ont dit qu’ils étaient incapables d’écouter, de penser ou de faire quoi que ce soit immédiatement après l’annonce du diagnostic, qui était trop accablant.  

Certaines personnes ont besoin de quelques jours, d’autres de quelques semaines pour que leurs sentiments s’apaisent. Si quelques mois plus tard, vous ressentez encore beaucoup de stress vis-à-vis du diagnostic, il peut être bon d’aller chercher de l’aide pour remédier à ces sentiments. Ces vives émotions risquent de vous empêcher d’avancer. 

Des sentiments différents et difficiles

Si la personne atteinte d’un trouble neurocognitif a reçu son diagnostic lorsque les symptômes commençaient juste à se manifester, l’idée d’avoir un trouble neurocognitif peut être plus stressante que les symptômes eux-mêmes.   

Vos soucis et vos sentiments négatifs peuvent vous empêcher de profiter de vos activités quotidiennes. En cessant vos activités, vous risquez d’accroître votre tristesse ou le sentiment de perte. En surmontant ces sentiments, vous pouvez recommencer à profiter à nouveau de la vie. La stimulation sociale est bonne pour le cerveau! Voir l’article, thérapies cognitives et réadaptation

Certains proches aidants et certaines personnes ayant un trouble neurocognitif ressentent de l’embarras ou de la honte à l’annonce du diagnostic. Un trouble neurocognitif est une maladie chronique, tout comme le diabète ou l’arthrite. Il ne faut pas en avoir honte. Tout le monde peut en être atteint. Lire cet article pour découvrir les mythes et les stéréotypes concernant les troubles neurocognitifs.

Certaines situations peuvent aggraver vos sentiments

Certaines situations de la vie peuvent aggraver des sentiments déjà pénibles et difficiles concernant le trouble neurocognitif. Il s’agit notamment de situations telles que celles-ci :  

  • Si la personne ayant un trouble neurocognitif est jeune, son diagnostic peut être davantage ressenti comme un choc. 
  • Si la personne est toujours employée, la crainte de révéler son diagnostic et de perdre son gagne-pain peut être pesante. 
  • Les problèmes relationnels de longue date comme les différends maritaux, les relations brisées entre des parents et des enfants adultes, les problèmes de toxicomanie ou les abus qui grugent les familles peuvent être aggravés par un diagnostic de trouble neurocognitif. Lorsqu’une relation est entachée par un problème de longue date, le proche aidant risque de se sentir coupable si la personne qu’il a quittée reçoit un diagnostic de trouble neurocognitif. Cependant, s’il décide de demeurer dans une relation difficile parce que la personne a un trouble neurocognitif, il risque de ressentir de l’amertume.  
  • Certains types de troubles neurocognitifs réduisent la capacité d’une personne de ressentir de l’empathie ou d’entrer émotionnellement en relation avec d’autres personnes. Cette réalité peut peser lourdement sur les relations et compliquer les sentiments vis-à-vis du diagnostic ainsi que la capacité de prodiguer de l’aide et des soins. 
  • Si la personne ayant un trouble neurocognitif vous demande de ne pas parler de son diagnostic, cela peut être très compliqué, car vous risquez de vous sentir très isolé.   
  • Si vous vivez loin d’un membre de votre famille ou d’un ami que vous voulez aider, vous risquez d’être perturbé. Vous risquez aussi de ne pas pouvoir aider la personne aussi souvent que vous le souhaitez. 

Si vous vivez une situation de ce genre, vous n’êtes pas seul.

Bien que difficile, ce type de situation n’est pas rare. Il se peut que vous deviez trouver des moyens différents de prodiguer des soins et de l’aide, des moyens qui vous conviennent à tous les deux. La première étape consiste à trouver un moyen de gérer vos sentiments.  

 

Parlez aux autres de vos sentiments

Partagez vos sentiments sur les troubles neurocognitifs et discutez des raisons de vos sentiments.