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Vous pouvez toujours avoir de la joie dans votre vie

Myrna a réalisé que ce n’est pas parce qu’on a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif que la vie est finie. C’est alors qu’elle s’est donné la permission d’être heureuse, ce qui a joué un rôle crucial dans sa vie postérieure à son diagnostic.

L’histoire de Myrna

Après avoir reçu un diagnostic de trouble neurocognitif, Myrna Norman s’est entendu dire de rentrer chez elle et de mettre ses affaires en ordre. Malheureusement, ce scénario est beaucoup trop courant lorsque quelqu’un reçoit un diagnostic de trouble neurocognitif. 

À bien y penser, Myrna reconnaît que ce diagnostic a sapé son appréciation de la vie. Il lui a fallu quelques années pour « retomber sur ses pieds », et que quelqu’un lui dise qu’il n’est pas interdit de ressentir de la joie même s’il n’y a pas d’amélioration concrète. Dès qu’elle a compris cela, elle a résolument pris des initiatives : elle avait toujours ressenti le besoin pressant d’aider les autres.

C’est à ce moment-là qu’elle a commencé à militer pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif; elle a ainsi donné un but à sa vie, source de tellement de joie.  Et Myrna le dit elle-même :

« On n’entend jamais dire qu’on peut tout de même vivre en étant heureux. » 

Cependant, à un moment donné, elle s’est rendu compte que ce n’est pas parce qu’on a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif que la vie est finie. C’est alors qu’elle s’est donné la permission d’être heureuse, ce qui a joué un rôle crucial dans sa vie postérieure à son diagnostic.    

Elle n’avait jamais fait de peinture ni écrit de poème, mais, aujourd’hui, elle se considère comme une artiste et une poétesse.

« Ça m’est égal si personne n’aime ce que je fais, parce que moi, ça me rend heureuse, et je n’avais jamais vécu ainsi auparavant. »

Alors qu’elle travaillait avec un groupe à l’Université de la Colombie-Britannique, elle s’est donné la permission d’aimer ce qu’elle faisait et de prendre le temps d’aimer sa vie.    

Elle a alors rédigé ce poème sur son parcours en compagnie d’un trouble neurocognitif : 

En militant pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif, j’ai appris des leçons, j’ai accueilli la joie et le bonheur sans me poser de questions. 

Pour créer de façon à stimuler mon cerveau, j’ai besoin de nutriments qui allument mes neurones et me font jubiler. 

Mon bonheur, c’est ma responsabilité. C’est à moi qu’il appartient de trouver la joie, des raisons de sourire. 

Je ne peux pas accepter le mythe qui veut que les personnes qui ont reçu un diagnostic de trouble neurocognitif n’ont pas droit au bonheur, à la joie, au contentement et aux relations sociales. 

Le comité de voyous qui a élu domicile dans mon cerveau essaie de me faire croire que c’est fini, que je n’ai plus qu’à me réfugier dans le noir, à choisir l’inactivité et la morosité et à attendre la mort.  

Sortez de ma tête, prophètes de malheur!  

J’ai le droit et la responsabilité d’utiliser mon pouvoir de décision, ou mes convictions, pour choisir de bien vivre et d’être productive. 

Trouver une lueur d’espoir, permettre l’acceptation et choisir de goûter pleinement chaque délice de la vie.  

 

Lorsqu’on a demandé à Myrna ce qu’elle pense de l’idée que « rien ne peut aller mieux », elle a répondu que :

« Les choses peuvent aller mieux. Nous pouvons, en fait, prendre des mesures pour rendre les choses meilleures. Nous savons qu’il y a certains outils que nous pouvons utiliser, une marche dans la nature ou écouter de la musique, pour améliorer notre vie. Les choses peuvent donc changer si nous nous ouvrons pour accepter les défis et les outils à notre disposition. »

 

Trouvez de l'espoir

Lisez l’article, “Trouvez de l’espoir“. Nombreuses personnes atteintes d’un trouble neurocognitif nous ont inspirés et nous ont appris comment vivre une vie épanouissante